Dossier du myriophylle à épis - Levée de la recommandation visant l'interruption de la baignade au lac Nairne
- dg1171
- il y a 4 jours
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La Municipalité de Saint-Aimé-des-Lacs informe la population de la levée de la recommandation émise le 15 août dernier et visant l'interruption de la baignade au lac Nairne. Ainsi, les usagers peuvent se baigner à nouveau dans le lac en prenant soin toutefois de s'écarter des zones où il y a présence de plantes aquatiques pour éviter leurs fragmentations.
De manière préventive, afin d'éviter la propagation de l'espèce envahissante du myriophylle à épis, la Municipalité maintient toujours sa demande de collaboration à la population afin d'interrompre la circulation des embarcations motorisées et non motorisées sur le lac Nairne et tous les lacs du territoire de la municipalité aussi bien pour les résidents que les visiteurs du moins pour quelques temps encore.
Rappelons que dès cette semaine, l'OBV de Charlevoix-Mont-Montmorency procédera à des travaux visant à réaliser la cartographie des colonies de myriophylles à épis dans le lac Nairne et à cerner l'ampleur du phénomène. Cet outil permettra ainsi d'identifier les zones qui feront l'objet d'une éventuelle stratégie d'intervention pour l'élimination des plans de myriophylle à épis selon la planification établie.
Nous tiendrons informer la population de l'évolution du dossier rapidement.
Nous rappelons également, dans le cas où un citoyen croit identifier l'espèce en question, nous demandons à ce dernier de ne pas disposer lui-même de l'élimination du plan, puisqu'il doit être prélevé selon certains protocoles recommandés et disposer selon une gestion sécuritaire du plan ou du fragment recueilli, mais plutôt de transmettre vos informations et la localisation du secteur où vous croyez l'avoir observé à l'adresse suivante : info@sainaimedeslacs.ca
Le myriophylle à épis est sans danger pour la santé humaine, mais est reconnu comme une espèce nuisible pour la biodiversité et l'environnement puisqu'elle envahit l'habitat de plusieurs plantes aquatiques indigènes, réduisant ainsi la diversité végétale des plans d'eau.